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A&I Pays De la Loire - Visite carrières CHARIER le 17 juin 2025

17 juin 2025 Association
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VISITE  AUX  CARRIERES  CHARIER  A  HERBIGNAC LE 17 JUIN 2025

 

Cette visite a été organisée par les soins de Jacky CLAVIER (TP 1977). 

En cette matinée ensoleillée et déjà chaude, nous étions 10 participants à nous retrouver sur le parking de l’entreprise CHARIER au lieu-dit « La Clarté », sur la commune d’Herbignac (44),  mais tout proche de La Roche-Bernard (56).

La Société CHARIER, entreprise familiale fondée en 1897, exploite 15 sites de carrières situées dans tout le Grand-Ouest et la Région Parisienne et emploie au total environ 1800 personnes. Ses activités sont très diversifiées :

  • Exploitation de carrières, production de granulats,
  • Recyclage de matériaux (plateformes de recyclage, vente de granulats recyclés, concassage…),
  • Traitement de déchets (amiantes, déchets du BTP, terres polluées …),
  • Vente de graviers aux particuliers.

Le site de La Clarté exploite essentiellement des roches massives pour la production de granulats à usage de terrassement, routes, réseaux, bâtiments, béton ... Il s’agit surtout de gneiss, une roche métamorphique, voisine du granite, présente dans la croute continentale du Massif Armoricain, et qui contient, comme le granite, 3 composants qui sont le mica, le quartz et le feldspath (mais qui diffère du granite par sa structure). Le site emploie environ 40 personnes.

Après un exposé en salle sur la Société par M. Franck JAUSONS, ancien élève de l’INSA de Rennes (Promo 1995), celui-ci nous emmène visiter le site, dont nous faisons d’abord le tour en voiture, avant de descendre « au fond du trou ». Celui-ci est impressionnant : 40 hectares de surface, et 100 mètres de profondeur, une des 10 plus grandes carrières de France ! Son exploitation a débuté en 1929, et comme il pourra atteindre la profondeur maximale  de 150 mètres, une simple règle de trois nous montre que l’exploitation pourra durer encore près de 50 ans !

La descente dans le trou permet de se faire une idée assez précise des conditions de travail : ballet incessant des énormes chargeuses et tombereaux de 90 tonnes transportant les matériaux d’extraction, et surtout la poussière ambiante ! On peut imaginer comment les choses se passent les jours d’explosion à l’aide du nitrate-fuel (les jours d’explosion étant en principe limités à un par semaine). Il existe également, sur ce site, un poste d’enrobage. Il s’agit d’une installation de production, à partir de granulats, des « enrobés » (bétons bitumineux) servant à constituer la surface de roulement des routes et autres aires de circulation.

La visite se termine par celle du poste de gestion de l’ensemble. Nous remercions M. JAUSONS pour cette visite très intéressante, et l’invitons à déjeuner avec nous au restaurant.

 

Nous reprenons nos véhicules pour parcourir les 2 km qui nous séparent de La Roche-Bernard, mais qui sont suffisants pour changer à la fois de département (de la Loire Atlantique au Morbihan), mais également de région (de Pays de la Loire à la Bretagne). Mais pas de douane à passer ! Nous nous arrêtons sur la Place du Bouffay, au cœur de la vieille ville, pour déjeuner aux « Deux Magots », très bonne cuisine dans un cadre agréable, ce restaurant ayant été aménagé dans un  hôtel particulier du XVIIe siècle appartenant à un armateur.

L’après-midi, les personnes qui étaient libres de leur temps (les retraités pour ne pas les nommer) ont pu « faire la digestion », en bravant la chaleur, au moyen d’une petite visite pédestre. Cette ville, qui a reçu le titre de « petite cité de caractère », n’a de ville que le nom, vu qu’elle n’abrite que … un peu plus de 700 habitants permanents ! Mais elle possède un riche patrimoine historique, et est située dans un site très pittoresque au bord de la Vilaine. Elle aurait été fondée un peu avant l’an mil par un chef Viking nommé Bern Hart, qui lui aurait donné son nom. Ses successeurs y ont établi un prieuré en 1063. Puis elle s’est développée au moyen-âge grâce au commerce du sel de Guérande et du vin des côteaux voisins, et a atteint son apogée aux XVIe et XVIIe siècles, d’où les très belles demeures que l’on peut admirer, dont celle du Canon (1599) qui abrite la Mairie. Convertie un certain temps au Protestantisme au XVIe siècle, Richelieu y a développé un arsenal au XVIIe. Après avoir connu  un développement maximal au XIXe siècle, son importance a décliné, mais en a repris avec le tourisme, à partir des années 1960, en devenant un important port de plaisance sur la Vilaine, à 20 km de l’Atlantique.

Après avoir découvert  la Promenade du Ruicard, la rue de la Saulnerie, la ruelle en escalier de la Quenelle et grimpé sur le belvédère du Rocher où se trouve un canon ayant appartenu au vaisseau de guerre « Le Juste », coulé par les Anglais lors de la bataille des Cardinaux (1759), nous reprenons nos routes du retour. Un grand merci à Jacky pour avoir organisé cette intéressante journée, et également à M. JAUSONS pour nous avoir accompagné dans la visite des carrières. Et merci également à Adrien THYRLAND, du Groupement Paris-IDF et originaire du Bas-Rhin, qui a effectué près de 1000 km aller et retour dans la journée pour venir participer à cette journée.

Ce fut une journée conviviale et  très réussie, alliant les aspects « Technique » et « Touristique ».

Raymond HOULLIER

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